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[ 7 décembre 2017 ] Imprimer

Coffee House Assas

 

Quel juriste n’a pas rêvé d’un café juridique comme il existe des cafés philo ? L’association Coffee House Assas l’a fait ! En différent : puisqu’il s’agit aussi de permettre les rencontres entre professionnels et étudiants. Encore mieux ? C’est le président de l’asso. Clément Branchereau, titulaire d’un master 1 de l’Université Panthéon Assas (Paris 2), candidat au CRFPA, qui répond à nos questions.

De quel constat est née votre association ?

Nous avons constaté la faible et tardive professionnalisation des étudiants en droit. En effet, les structures universitaires d’intégration des étudiants dès le début de leurs études dans une démarche professionnalisante existent mais sont limitées aux Masters 1 ou Masters 2. Or, il est plus que nécessaire de permettre aux étudiants de commencer leur cheminement dès la première année afin d’explorer les différents métiers du droit, d’enrichir leur CV et de considérer la profession qu’ils envisagent de faire ou non, loin parfois de l’image d’Épinal de certains métiers. 

Quelles en sont les activités ?

Nos activités sont triples. 

Tout d’abord, nous organisons des afterworks. Ces derniers offrent la possibilité aux étudiants de faire du networking juridique dans un cadre convivial hors de l’Université. En effet, la difficulté pour trouver des stages vient parfois de l’absence de connaissance par les étudiants des professionnels. Un mail envoyé à un cabinet pourra le plus souvent rester sans réponse. Or, à l’occasion d’un afterwork, un échange plus direct peut permettre à l’étudiant de mettre en avant son parcours, son projet professionnel et éventuellement de proposer sa candidature.

Ensuite, nous organisons également des stages datings où nous faisons intervenir des grosses structures mais également de plus petits cabinets d’avocats afin de diversifier l’offre de la L1 au M2. Les étudiants disposent d’un temps limité afin de présenter leur parcours. Il s’agit en réalité de mini entretien pour voir si le profil du candidat et celui du cabinet et de l’offre qu’il propose peuvent matcher. En réalité, nous fonctionnons comme Tinder.

Enfin, nous organisons des ateliers CV et lettre de motivation afin de permettre aux étudiants d’avoir la meilleure maîtrise de ces éléments essentiels au succès de leur candidature. 

Quels sont les bénéfices pour les praticiens ? Et pour les étudiants ?

Pour les praticiens, l’avantage principal est le gain de temps. En effet, en allant directement sur place à la rencontre des étudiants, ceci leur permet d’éviter de passer par une longue phase d’entretiens. Ainsi, le professionnel peut à l’issue de plusieurs entretiens trouver la personne qui lui correspond.

Pour les étudiants, il y a deux bénéfices. Tout d’abord, ils peuvent accéder directement aux professionnels sans devoir entreprendre des démarches pour obtenir un entretien. De plus, ils s’assurent de la professionnalisation de leur parcours le plus rapidement possible en effectuant des stages à la sortie de leur première année et en créant un réseau de professionnels sur qui ils pourront compter les années suivantes.

Comment faire pour participer aux événements que vous organisez ?

C’est très simple, il vous suffit de nous suivre sur Facebook ! Il est vrai que pour les stages datings nous faisons une présélection afin d’offrir de bons profils aux recruteurs. Cette sélection ne se fait pas au détriment des étudiants sans expérience professionnelle bien entendue. 

Le questionnaire de Désiré Dalloz

Quel est votre meilleur souvenir d’étudiant ? Ou le pire ?

Je vais commencer par le pire car je suis certain de pouvoir l’identifier. Il s’agissait d’un examen en droit des obligations de deuxième année, plus précisément un galop d’essai sous la forme d’un commentaire d’arrêt. Je me suis fait piéger par mon code (Dalloz) car la note indiquait qu’il y avait eu un revirement de jurisprudence sauf qu’en tournant la page il était indiqué que la Cour de cassation était revenue sur ce revirement. J’ai dû effacer toute ma deuxième partie en extrême urgence. Je pensais avoir 3 au final je m’en suis sorti avec un 6,5 ce qui n’était pas si terrible au regard de mon grand deux. 

Les bons souvenirs il y en a plein, de ce professeur de droit civil en première année qui nous parlait du PSG tous les lundis matins, des fous rires en droit du commerce international pour un professeur qui passait son temps à tout diviser en deux parties, deux sous parties et bien sur toutes ses amitiés et belles rencontres sur les bancs d’Assas.

Quel est votre héros de fiction préféré ?

Incontestablement James Bond. Au final c’est comme les partiels, on pense que c’est fini mais ils finissent toujours par revenir. 

Quel est votre droit de l’homme préféré ?

Je prends un risque en disant la propriété. On peut s’étonner que celle-ci ait été dans notre devise républicaine bien avant l’idée de fraternité. 

 

Auteur :M. B.


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