[ 19 décembre 2014 ]

Billet doux, billet fou !

Affaires en tous genres et en veux-tu, en voilà, âpres polémiques, querelles assassines, France « bashing », conflits multiples et variés, soupçons de corruption, vies privées bafouées au nom d’un droit tyrannique à l’information, enfances brisées sur l’autel de l’autorité de la loi française, crimes commis en raison de l’appartenance des victimes à une race ou à une religion, montée en puissance de la peste brune et des idées glauques… j’en passe et des pires, j’en oublie et c’est tant mieux, faute de quoi le tableau serait si sombre qu’il faudrait ajouter une couleur à l’arc-en-ciel qui soit plus noire encore que le… noir…

Alors, pour ce dernier billet de l’année, je n’hésiterai pas à prendre quelques distances avec cette vision apocalyptique dans laquelle la société française s’abîme, et que les médias renvoient d’autant plus à l’envie qu’elle fait vendre, et à m’inscrire dans une perspective moins déprimante, plus chatoyante, moins pessimiste, plus stimulante.

Et, pour ce faire, je n’hésiterai pas à lancer un appel à tous les lecteurs de ce site, que je présume étudiants, jeunes et beaux, enthousiastes, dynamiques, engagés, passionnés, indépendants, libres, cultivés, gourmands de la vie, etc. tout ce que je ne suis plus depuis quelques temps déjà…

À vous tous, donc, je demande de prendre notre avenir en mains ! Changez tout, en somme ! Soyez fiers de ce que vous êtes, plus que de ce que nous sommes ! Entraînez-nous irrésistiblement vers la voie du changement ! Pas celui que nous assène opportunément ceux qui nous gouvernent ou ceux qui veulent capter vos votes, mais un changement réel et radical. Tordez définitivement le cou à la politique politicienne, partisane, prévisible et inefficace ! Soyez les promoteurs d’une politique dont le centre de gravité est exclusivement l’intérêt général et pas seulement la fade couleur des partis politiques qui, par manque de réalisme et de courage, subissent plutôt qu’ils n’agissent. Soyez, et je pense ici particulièrement à ceux qui vont grossir les rangs des avocats et des magistrats, les promoteurs d’un Droit qui mêle égalité et équité, équilibre et humanité, d’une justice aveugle, mais pas sourde, qui concilie intransigeance, indépendance et indulgence !

Allez, soyez réalistes, réalisez l’impossible, comme l’écrivaient sur les murs de Paris vos « ancêtres », devenus vos parents, à la fin des années 1960 ! Mais il ne s’agit pas ici d’un appel à la révolution, comme ce fut le cas naguère, mais d’un plus modeste, plus réaliste et plus salutaire appel à la recréation… « Rêvons, c’est l’heure », comme disait l’autre !