[ 10 mars 2010 ]

De Grenelle à Waterloo

C’était un des engagements forts du candidat à la présidentielle : une action déterminée en faveur de l’environnement. Le « Grenelle » qui fut organisé en la matière fut perçu comme une des principales concrétisations de cet engagement, même s’il fut parfois regretté que des concessions importantes aient été consenties aux intérêts industriels et agricoles. Depuis samedi et le passage du président au salon de l’agriculture, même ces avancées timides paraissent balayées par d’autres préoccupations.

« Je voudrais dire un mot de toutes ces questions d'environnement. Parce que là aussi, ça commence à bien faire ». À huit jours d’un Waterloo électoral annoncé, adieu Grenelle et vive la connivence agricole à double avantage : ramener quelques agriculteurs dans le giron de l’UMP, et susciter quelques votes écologistes supplémentaires pour compliquer la tâche des socialistes. Comme dirait Audiard, si c’est pour une œuvre…