[ 5 novembre 2009 ]

Dépenser plus, pour festoyer mieux…

Après un très médisant député socialiste, c’est au tour de la Cour des comptes d’émettre quelques observations sur le coût du sommet de l’Union pour la Méditerranée, qui s’est tenu les 13 et 14 juillet derniers à Paris. Près de 17 millions d’euros pour organiser une manifestation diplomatique d’une durée de deux jours, ce n’est plus un sommet, c’est un record, comme l’ont relevé les magistrats de la Cour, et « pas un épisode très glorieux du point de vue des finances publiques » a surenchéri son ombrageux président. Ce qui fait particulièrement saliver évidemment c’est ce repas servi aux 200 prestigieux convives qui devaient être absolument affamés puisque l’ardoise par personne s’est élevée à… 5 362 euros, sur lesquels, il est vrai plus de 5 000 représentaient des frais d’aménagement (ce qui laisse quand même plus de 350 euros pour la boustifaille). On imagine le festin, les assiettes et les couverts tous dorés, les vins millésimés, les moquettes dans lesquelles on s’enfonce jusqu’aux chevilles. Le plus curieux quand même dans tout ça, c’est que le 13 juillet était un lundi, or chacun sait en Méditerranée que lundi c’est… raviolis !!!